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Librement inspiré du Ravissement de Lol. V. Stein de Marguerite Duras

Création en juin 2017 à Mains d’Oeuvres puis reprise au Théâtre de Belleville en mars 2018

Conception et écriture
Noëmie Ksicova
Mise en scène
Noëmie Ksicova
en collaboration avec :
Matthieu Marie
Cécile Péricone
Claire Sermonne
Cyril Texier
Emilie Vaudou
Dispositif scénique
Le Collectif Invivo
Lumière, Vidéo
Julien Dubuc
Mariam Rency
Scénographie
Chloé Dumas
Création sonore
Samuel Serandour
Régie générale
Carole Vanbellegem
Régie son
Flavien Tirole
Production
Compagnie Oblique
Soutien
La DRAC Hauts de France
La SPEDIDAM
Mains d’Oeuvres
La Ménagerie de Verre

Durée : 1h35

Il y a eu au départ la volonté de porter Le Ravissement de Lol. V. Stein de Marguerite Duras à la scène. Et mon père est mort après avoir sombré dans la folie. Ce texte a pris une autre dimension. Il rentrait en résonance avec ce besoin de garder vivant et au présent ce qui ne pourrait plus l’être.
Rapture, c’est donc l’histoire de Lol et l’histoire de Cécile liées par leur impossibilité de s’émanciper d’un moment de leur existence.
Ça parle de souvenirs. De trop se souvenir. D’être hanté.
Il y a l’Histoire de Lol : Lol se rend à un bal avec son fiancé. Ce dernier s’éprend d’une autre femme sous ses yeux. Fascinée par ce moment, ravie de ce qui se déroule sous ses yeux elle ne supporte pas d’être séparée d’eux et sombre dans la folie. On la retrouve dix ans plus tard, assagie, et pourtant, un jour, croisant par hasard un couple d’amants Tatiana Karl et Jacques Hold elle se met à les suivre, à les regarder s’aimer, faire l’amour, à s’immiscer dans leur intimité. Elle cherche par tous les moyens à retrouver la place qu’elle a eu pendant cette nuit du bal dix ans auparavant. La place de celle qui regarde les autres s’aimer.
 Et puis celle de Cécile : Cécile a perdu son père que la maladie avait fait sombrer dans la folie. Elle n’arrive pas à retrouver des souvenirs d’avant cette maladie où alors maculés de l’homme qu’il était devenu. Ces souvenirs d’avant sont salis. Alors Cécile se bat. Elle se bat pour comprendre comment cette mémoire fonctionne et comment elle pourra revivre les moments qu’elle souhaite revivre. Cyril lui propose de l’aider à reconstruire ces souvenirs. Pas si simple.
Ces deux histoires sont le support de nos réflexions sur les questions du souvenir, de la remémoration, de l’impossibilité de s’émanciper d’un moment de sa vie. De comment recréer au présent un moment passé dans lequel on souhaite se replonger pour le revivre voire le modifier et qu’est ce qui fait que d’un coup quand on décide de recréer un souvenir ça sonne juste alors qu’on n’est ni dans le lieu, ni avec les véritables personnes du souvenir ?
 Ces deux histoires sont perméables entre elles. Tous se promènent d’une histoire à une autre sans que jamais l’on ne sache vraiment dans quelle temporalité on est. A quel présent ? Est ce qu’on est dans le souvenir, le présent ? Est-ce que ce sont des souvenirs reconstitués ou pas?

Noëmie Ksicova, Mars 2017

"Le geste littéraire est magnifique de densité et la pièce parvient à figurer la folie, le trauma et surtout à mettre en corps un désir jusqu’au-boutiste de saisir les anciens moments balises d’une vie."
Toute la culture, David Rofé-Sarfati

"Cette création collective brille par l'esthétisme des images, le caractère parfois chorégraphique des déplacements mais pas seulement car l'intensité dramatique est également au rendez-vous."
Theatrauteurs, Simone Alexandre

Rapture-1
Rapture-2bis
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© Photos Rapture / Jerome Pierson